dimanche 16 novembre 2008

"Philosopher c'est apprendre à mourir"


(title inspired by Montaigne)

Ecrire, écrire, et puis non. Plus d'intérêt à exposer le vide de mes pensées. Je tourne en rond comme un poisson rouge en cage et le temps ne passe pas, la peine diffuse qui n'a aucun sens non plus.

On apprend beaucoup de choses parfois mais rien de transcendant, toutes les réponses étaient terriblement prévisibles et ce n'en est que plus désespérant. Il n'y a que cette histoire qui n'en finit pas d'agoniser, il suffirait d'un rien pour faire avancer les choses mais rien à faire...

Et voila. J'évite de me souvenir et j'efface une à une les joies qui me reviennent, ça ne sert à rien de s'appesantir sur le passé. Et n'allons pas dire après coup qu'on a aimé si on a même pas été capable de s'en rendre compte sur le moment. J'ai tellement retenu mes envies de crier.
Si j'étais expansive ça se saurait, qu'on cesse de me reprocher un manque d'expression affective qui serait totalement déplacé. J'essaye mine de rien de vivre avec 6 milliards de personnes dans la tête.

Tout ça pour en arriver là et pourtant pendant un moment il a tout effacé. Plus envie de pleurer.
Brouiller les pistes, zigouiller son idéal, et marcher droit vers la mort.

2 commentaires:

Maryon a dit…

Donc tu arrêtes ce blog, ma Reine ? Dommage...

chaviree a dit…

j'en commence un autre, ça sert à rien que je pourrisse celui-ci avec mes histoires.
D'autant plus qu'en ce moment elles vont pas fort mes histoires.