samedi 1 novembre 2008

Demain il fera jour.





Avec celui-ci ça doit faire quelque chose comme 8 blogs de ma plume qui traînent sur le net... Une bonne dizaine peut-être avec tous ceux que j'ai oublié immédiatement après les avoir créés... Une dizaine de pages pour jeter des mots et que surtout personne ne les lise en sachant qui les écrit, j'aime l'anonymat d'internet.
Je dis cela parce que je me demande ce que je vais faire de celui-ci... Il n'a existé que pour un mois aussi n'a-t-il plus de raison d'être. Mais comme certains continuent à y venir pour voir les photos, ou simplement pour lire (bande de lâche montrez-vous!; enfin comme je viens de découvrir qu'une certaine étincelle avait laissé une trace depuis le 1er Août, je me dis que si vous veniez à vous manifester je n'en saurai rien avant Noël...!) je continue d'écrire.

Mais parler du Japon (et de ma vie), puisque tel est le sujet du blog, en y étant plus c'est un peu dur... Alors raconter les souvenirs, les journées ensoleillées qu'on a oubliées de dire? Pourquoi pas.
Dire maintenant ce que je n'ai pas dit : que quelques heures avant de prendre l'avion; quand je me suis retrouvée seule chez lui à devoir descendre ma valise, mon sac énorme et autre dans l'escalier étroit puisque l'ascenseur ne fonctionnait; je me suis sentie terriblement seule et stupide de partir seule. Tout le long du trajet jusqu'à l'aéroport j'ai essayé de retrouver pourquoi est-ce que j'avais voulu partir. L'angoisse s'est un peu apaisée là-bas, une fois que la valise est partie, que des employés m'ont assuré que si j'avais besoin d'un guide ils me suivraient au bout du monde. Mais pendant 11h30 de trajet on a le temps de cogiter, et pendant les premières heures et les dernières je me suis maudite et si je n'avais été si haut j'aurais bien fait marche arrière.
Evidemment à l'arrivée ça a été pire. Une heure pleine rien que pour sortir de l'aéroport, je ne sais combien de temps de trajet en bus, et puis débarquée à Shinjuku je me suis retrouvée seule sur le trottoir. "Bon Clémence là, t'es dans la merde. T'as aucun numéro de téléphone, ton portable est déchargé et de toute façon ne passe pas ici. Tu connais pas absolument pas Shinjuku donc tu vas éviter de te lancer à la recherche d'une cabine téléphonique qui ne t'avancerait pas plus... Mais qu'est-ce que t'es venu fout*e ici?! qu'est-ce qui t'a pris de partir toute seule?! Reste plus qu'à attendre." voila à peu près ce que je me suis dit. Après tout est allé mieux, je me suis retrouvé dans un grand appartement dans Shinjuku, avec distrib' et combini juste un bas de l'immeuble, et quelques cafards comme collocs.

Quant à ce qui se passe maintenant, en France, je ne sais pas où ça va me mener. J'évite les interrogations vaines et épuisantes du genre : "que vais-je devenir?" Même si je ne sais absolument pas où je vais, j'ai pris l'habitude avec le temps de dire "m*rde, advienne que pourra!" et en ce moment c'est un peu ça. Les cours me gavent, n'avancent pas assez vite, ou peut-être trop. On ne m'a pas laissé le temps de respirer avant de replonger. C'est comme toujours : rien de fantastique mais rien de catastrophique non plus... Peut-être qu'avec un 2 de moyenne au concours à la fin de l'année je me réveillerai... Même pas sur.
Assez parler.


Un temple pour Maryon, si elle passe encore par ici.

1 commentaire:

Maryon a dit…

Mais je passe là tous les jours ma Reine ;)
Et moi j'aime bien ce blog. Ca me permet de prendre de tes nouvelles, de ton état d'esprit et de ce que tu fais. Il faut croire que faire un BTS avec des chiffres tous les jours me permettait difficilement de déchiffrer tes anciens blogs. Bref, de lire entre leurs lignes...

Et merci pour les photos (l)