dimanche 7 septembre 2008

Everything you think you had is gone.


(title inspired by garbage. first picture is Shinjuku by night [East exit of the station : Studio Alta])

Il y avait longtemps que je n'avais pas fait n'importe quoi.
Retour à l'ancien point de départ et cette fois-ci je m'en fous un peu.
A 8h30 ce matin le ciel était gris et il faisait froid. A 9h au milieu des nuages il y avait un bout de ciel bleu. Et j'aurais pu pleurer en me souvenant de la chaleur des petits matins à Tokyo. Et du ciel invariablement bleu quand on sortait du métro après avoir passé la nuit dans les clubs enfumés et bondés.
Ces nuits-là me manquent.

Une journée au lit. Et entre les lignes je retrouve toujours les mêmes sensations doucereuses.La douleur tranquille de la mélancolie. La lumière tamisée de la fin d'été. Et les souvenirs. Tasses de thé et fond musical; j'alterne la lecture des Caractères avec celle de mangas que je ne comprend pas, faute de maitriser la langue.


4h à Kyoto.


Un feu d'artifice (dernier soir à Kyoto)


Mother, l'araignée de Roppongi, à presque 5h (l'heure explique la qualité de la photo.)

vendredi 5 septembre 2008

J'aimais bien notre histoire surtout la première année, t'embrasser dans les bars...

(title inspired by Raphaël)

Il pleut sur Septembre, il pleut sur la France.
Dès que j'ouvre la bouche on me dit de me taire ou d'arrêter de me plaindre.
Je me sens aussi bien dans ma peau que quand j'avais 14 ans (c'est vous dire si ça va! bonjour le progrès).
Le silence de mon téléphone redevient obsédant et en même temps je m'en fous. Sinon j'aurais déjà envoyé tous les messages qu'il faut que j'envoie.
L'année s'annonce surcharger. En même temps ça me donne tellement envie d'essayer. Même si je suis sure maintenant que quoique je fasse ce ne sera pas ce que je veux.
Il y a longtemps que je n'ai pas bu. La dernière fois c'était à Tokyo : à des années lumières.

Maintenant assez.
Je vous montre ce pays.
Je balance mes photos, doucement, et les plus belles je me les garde tant qu'à faire.



Un sourire dans mon lait au café qui est resté jusqu'à ce que je le finisse.



et la vitre du café où je l'ai bu avec elle, le vélo dans la rue et le monsieur qui lisait devant nous.



Et tout ça c'était le 11 Août, et moi j'en ai parlé là.